Cette semaine, le coup d'envoi a enfin été donné pour la saison des résultats dans le secteur de la technologie, et quelques géants de l’industrie ont pu révéler leurs chiffres pour le premier trimestre civil de 2022. Et l’écart entre la qualité des bénéfices et la réaction des investisseurs à cet égard ne pouvait être plus important.
Quelle est la profondeur de la crise ukrainienne ?
L’économie russe n’est pas gigantesque en termes de taille, mais en tant que fournisseur de matières premières, elle perturbe profondément l’économie mondiale. L’impact économique du conflit se fait sentir dans le monde entier. L’Europe est plus vulnérable que les États-Unis. Une analyse de scénario nous permet de nous préparer au mieux, malgré toutes les incertitudes. La crise nous donne des leçons en termes d’ESG (Environnement,Social et Gouvernance), de modèle de production mondial, de politique énergétique, d’administration publique et d’indépendance européenne.
La crise ukrainienne donne un coup de pouce supplémentaire à l’inflation
Nous avions prédit que les tensions géopolitiques reprendraient le dessus de l’actualité dès que la pandémie disparaitrait un peu à l’arrière-plan. En revanche, le fait que les protagonistes soient la Russie et l’Ukraine, et non pas la Chine et les États-Unis, a bel et bien été une surprise. Le président russe Poutine a envahi l’Ukraine le 24 février, après un prélude de renforcement des troupes et de démentis du Kremlin, marquant ainsi le début d’une catastrophe humanitaire à la frontière de l’Europe et du territoire de l’OTAN. En outre, les vulnérabilités de l’économie européenne et mondiale sont également ressenties avec plus d’acuité que jamais. Dans cette rubrique, nous répondons à quelques-unes des questions fréquemment posées sur l’inflation, la croissance et la politique de taux d’intérêt des banques centrales.
Le coût de la guerre pour les entreprises
Nous connaissons les grands perdants de cette guerre : ce sont les Ukrainiens qui doivent abandonner leurs maisons, leurs proches, l’avenir qu’ils s’étaient construit à cause de l’agression inutile d’un dictateur russe déséquilibré. Comparé à leur souffrance, notre addition économique a tout l’air d’un exercice cynique. Cependant, ce conflit va déclencher un effet domino, avec des dommages considérables pour l’ensemble de l’économie mondiale. Comme si les entreprises n’avaient pas assez de problèmes à l’issue de la crise de Covid-19 – flambée des prix des matières premières, pénurie de puces et de divers autres composants, montée en flèche des tarifs de fret et des problèmes logistiques, augmentation des salaires – la guerre en Ukraine est venue récemment s’ajouter à la liste. L’impact de cette crise n’est toutefois pas si unilatéral. La répartition entre les secteurs et les régions est donc une nécessité absolue.
Calme relatif sur les marchés des obligations et des devises
Dans ce blogpost, nous nous attachons à la monnaie russe et aux obligations d’État de ce pays, aux retombées possibles sur d’autres pays émergents et à l’impact sur la politique de taux d’intérêt des banques centrales.
Exclusion de la Russie
Le conflit entre la Russie et l’Ukraine a évidemment aussi un impact sur les pays émergents. L’impact sur les devises et les obligations a été plutôt positif, comme vous pouvez le lire dans le chapitre « Taux d’intérêt et devises ». Outre cette crise, la région en croissance a également d’autres soucis en tête, comme des élections ou, qui sait, un pic imminent des taux d’intérêt. Et en Chine, la résurgence du virus et les mesures de soutien annoncées par le gouvernement ont également joué un rôle.
Réserve de liquidation et SICAV RDT : le tandem idéal
La réserve de liquidation offre un taux d'imposition réduit pour les bénéfices accumulés au sein de votre entreprise et que vous souhaitez distribuer par la suite, à condition de ne pas toucher à ces bénéfices pendant cinq ans. Cette solution ouvre la possibilité d'investir ces avoirs dans l'intervalle, par exemple par un investissement fiscalement avantageux dans une SICAV RDT.
Qui fait confiance au dollar américain ?
L'année a été mouvementée pour le dollar. Toutefois, abstraction faite des hausses et baisses passagères de la devise américaine, la tendance structurelle reste plutôt baissière. Comment l’expliquer ? Et quelles opportunités offre-t-elle ? Signifie-t-elle également la fin du statut du refuge du dollar ?
Poussée inflationniste : fausse alerte ?
Les prix aux États-Unis sont en hausse, et pas qu’un peu. L’inflation annuelle pour le mois d'avril a atteint 4,2 %. Les analystes et les investisseurs étaient inquiets, car il ne faisait aucun doute que ce chiffre serait élevé. La question est maintenant de savoir si cette poussée inflationniste est de nature temporaire ou si nous sommes partis pour une inflation durable. Les banques centrales vont-elles réagir avec autant de sang-froid qu'elles nous le font croire ? L’investisseur peut-il apprendre à vivre avec l'inflation ?
Développement durable : chefs de file depuis nos débuts
La tendance aux investissements durables n’a pas faibli en 2020. Avec la crise du coronavirus, il est en effet devenu plus important d’intégrer les critères environne- mentaux, sociaux et de gouvernance (ESG), aussi bien pour les investisseurs insti- tutionnels que particuliers. La tendance était marquée depuis déjà quelque temps, mais comme pour la numérisation, l’application du principe de durabilité des investissements est passée à la vitesse supérieure en 2020. Le développement durable n’est pas une mode pour Econopolis, il est inscrit dans nos gènes. En 2009, nous étions leaders. Aujourd’hui, nous voulons de nouveau l’être.