Un troisième trimestre volatil s’est terminé positivement grâce à des résultats d’entreprise solides et des baisses de taux d’intérêt.
La volatilité qui a fait son apparition au deuxième trimestre 2024 est restée perceptible au troisième trimestre. L’été a commencé paisiblement, avec de nouveaux records sur la plupart des marchés boursiers dans le monde. Cependant, en août, la volatilité est revenue en force, ce qui signifie que les prix sur les marchés financiers ont commencé à fluctuer rapidement et fortement. Cette incertitude accrue a entraîné un arrêt brutal de la reprise des actions, avec des corrections importantes dans la plupart des secteurs et des régions. Les marchés obligataires ont été épargnés par ces fluctuations des cours et sont restés relativement stables. Sur le marché des matières premières, les tendances actuelles se sont poursuivies : l’or a enregistré de bonnes performances, tandis que l’énergie et les matières premières industrielles ont fait l’objet d’une correction.
Marchés Financiers
Aperçu du marché Q3
Évolution du marché obligataire américain et défis économiques
Les marchés obligataires affichent des tendances positives au troisième trimestre, en particulier les obligations immobilières, tandis que les obligations technologiques restent à la traîne malgré les excellentes performances des actions dans le secteur.
Les préoccupations économiques s’amplifient, avec l’accroissement de la dette des cartes de crédit aux États-Unis, l’augmentation de la dette publique américaine et l’incertitude concernant les prochaines élections américaines.
L’industrie sur le ring : l’Amérique face à l’Europe
Au cours des 20 dernières années, l’indice américain S&P 500 a obtenu un rendement annuel supérieur à celui de l’indice européen STOXX Europe 600, bien que cela ne s’applique pas aux sous-indices industriels.
Les entreprises industrielles américaines ont un ratio cours/bénéfice de 24 et un rendement du dividende de 1,5 %, tandis que les entreprises européennes affichent des cours plus favorables, avec un ratio cours/bénéfice de 22 et un rendement du dividende de 2,3%.
L’importance des États-Unis comme marché d’exportation pour les entreprises de l’Euronext Bruxelles
Les États-Unis sont essentiels pour le secteur pharmaceutique belge en raison de la tarification favorable, de la récompense de l’innovation et en tant que marché de vente crucial.
Les entreprises cotées des secteurs de l’industrie, du divertissement, de l’alimentation et des services dépendent elles aussi du marché américain.
La volatilité du marché est de retour au deuxième trimestre
Alors que le calme était revenu sur les marchés financiers au premier trimestre, le deuxième trimestre a été plus volatile. La reprise « risk-on » des actions, qui avait déjà démarré en novembre de l’année dernière, s’est poursuivie aux États-Unis (USA), mais a perdu de la vitesse ailleurs. Les marchés obligataires ont fluctué entre gains et pertes et les matière premières, y compris l’or, ont également été volatiles et n’ont guère contribué aux rendements.
Les forces économiques et politiques à l’origine de la volatilité des taux d’intérêt : ce que les investisseurs doivent savoir
Les taux d’intérêt à long terme en Europe ont (légèrement) augmenté au cours du dernier trimestre, malgré la baisse des taux de la BCE, en raison des préoccupations persistantes concernant l’inflation et de la vigueur de l’économie américaine.
Les élections en Europe et dans les pays émergents ont eu une influence sur les marchés financiers, avec des tensions et des résultats inattendus qui ont entraîné des fluctuations des rendements des obligations et des actions.
L’industrie du voyage et du tourisme : une mine d’or vraiment illimitée ?
Il y a environ 1900 ans, le poète romain Juvénal affirmait déjà qu’outre le pain, les jeux (divertissements) sont importants pour gagner la faveur du peuple.
Aujourd’hui, cela se traduit par une demande quasiment insatiable d’expériences de voyage. Cela offre des opportunités aux investisseurs, mais tout ce qui brille n’est pas or dans ce secteur.
La bourse belge : entre les briques et les actions
Le marché boursier belge est presque complètement déconnecté du consommateur belge moyen et les cours des actions souvent durement touchés freinent l’enthousiasme pour le moment.
Le marché immobilier reste l’investissement le plus important pour la plupart des Belges, tandis que les actions immobilières sont en difficulté en raison de la crise des taux d’intérêt.
Le pouvoir d’achat du Belge moyen demeure largement intact grâce à l’indexation automatique des salaires, les prix au supermarché se stabilisent et l’économie devrait enregistrer une croissance à un rythme sain de 1,2 % par an.
Aperçu du marché Q1 2024
Après les turbulences de 2023, le calme est revenu sur les marchés financiers au premier trimestre 2024. La reprise « risk-on » des actions qui avait déjà démarré en novembre de l’année dernière s’est maintenue tranquillement et les obligations ont été quelque peu stimulées. La volatilité est restée limité.
Opportunités dans le paysage obligataire mondial
Après de solides performances à la fin de l’année 2023, les obligations d’État ont été confrontées à des défis au premier trimestre 2024, tandis que les obligations d’entreprise ont pu enregistrer des rendements positifs.
Démarrage enforce pour les obligations des marchés émergents, en particulier en Amérique latine. La roupie indienne conserve son attrait en raison de la stabilité politique et de son inclusion dans les principaux indices obligataires.
Maintenant que la banque centrale japonaise a commencé à relever ses taux d’intérêt, et cela en combinaison avec l’évaluation (au comptant) avantageuse de la devise japonaise, le yen pourrait bien créer la surprise en 2024.