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Le cash bon pour la poubelle, vraiment ?

Pour le célèbre investisseur Ray Dalio (photo), fondateur du fonds spéculatif Bridgewater, le cash ne vaut rien (« cash is trash »). Il entend par là que trop d’investisseurs conservent des liquidités alors qu’ils feraient bien mieux d'avoir un portefeuille diversifié sur le long terme. Ray Dalio a quelque 160 milliards de dollars en gestion.

 

Ray Dalio, Bridgewater Associates

 

« Les investisseurs ne devraient pas passer à côté du rallye actuel sur les marchés d'actions », explique Ray Dalio. « C’est pourtant ce qui se passe. Il faut trouver un certain équilibre au sein de son portefeuille, mais aussi détenir une certaine quantité d’or. »

Comme Econopolis, Ray Dalio est depuis quelque temps déjà particulièrement favorable au précieux métal jaune. Il recommande aux investisseurs de placer 5 à 10 % de leurs avoirs dans l’or. Il déconseille par contre de réserver beaucoup de liquidités, « car les banques centrales n'arrêtent pas de faire tourner la planche à billets. La monnaie perd ainsi de sa valeur. » Pour Ray Dalio, il faut donc commencer à réfléchir à ce qui conserve vraiment sa valeur et voir quels actifs jouent encore ce rôle, en cette période de rendement négatif des emprunts d’État.

Buffett

À l'autre extrême, on trouve Warren Buffett, gestionnaire encore plus célèbre et plus riche du véhicule d’investissement Berkshire Hathaway. Il est probablement aussi l’investisseur le plus doué de tous les temps. Comme vous le savez, Berkshire Hathaway est devenu un conglomérat investissant dans les entreprises les plus diverses.

Cette société d’investissement a cependant pris une telle envergure qu’elle ne peut plus conclure de petites transactions. À défaut d’opportunités intéressantes, la montagne de liquidités de Berkshire a pris de la hauteur pour atteindre les 128 milliards de dollars !

 

Cette manne de liquidités s’explique par le fait que Warren Buffett trouve les valorisations boursières plutôt chères. Pour lui, c’est clair, le cash n'est pas à dédaigner. Selon le célèbre indicateur de Warren Buffet, qui évalue le cours des actions par rapport au PIB, la Bourse (américaine) affiche aussi une valorisation plutôt chère. L’indicateur a récemment franchi le plafond des 2.000 points. Cela incite donc à la prudence. Chez Econopolis, nous menons cependant une stratégie d'investissement thématique et active, basée sur les forces individuelles des entreprises, sans tenir compte des indices.

Qui a raison ?

Comme souvent, la vérité se situe probablement dans la substance intermédiaire. Chez Econopolis, nous recommandons en effet de diversifier le portefeuille en assurant l’équilibre entre les différentes classes d'actifs, mais nous ne pensons certainement pas que le cash ne vaut rien. Pour nous, le cash a une « valeur d’optionalité », c'est-à-dire qu'il nous permet de rebondir sur les occasions qui se présentent sur le marché. Sans liquidités, on ne peut pas en profiter. Le cash nous offre donc une certaine flexibilité dans la gestion de nos portefeuilles. Il apporte la sérénité, à condition que les proportions ne soient pas exagérées et que le reste du portefeuille conserve un certain équilibre. N’hésitez pas à nous contacter pour discuter de la composition idéale de portefeuille !

Marijn Van Zundert

Marijn Van Zundert

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